Il n’existe pas d’engagement plus utile et plus sincère que celui de porter ses idées et ses convictions à l’épreuve de l’opinion publique. C’est difficile. C’est exigeant. Mais c’est indispensable à notre vie démocratique et plus largement à l’exercice de notre citoyenneté. C’est aussi un engagement de chaque instant qui s’inscrit le plus souvent dans une démarche collective pour se former, d’abord, et pour agir, ensuite. C’est enfin la volonté d’agir avec l’idée de dépasser ce qui nous divise, sans renoncer à ses convictions, pour préserver notre ville des pressions qui s’exercent sur elle et garantir aux générations futures un cadre de vie de qualité. C’est cela, aussi, faire de la politique.
Ces dernières années ont montré les conséquences désastreuses d’un désintérêt croissant pour les affaires publiques et d’une subordination de l’intérêt général aux intérêts privés au détriment d’une vision à long terme pourtant nécessaire. Nous devons retrouver le goût de l’intérêt général et de l’action publique. Dans ce contexte, la crise sanitaire nous a rappelé avec force les nombreuses problématiques économiques, sociales et environnementales qui se posent dans le cadre des stratégies de développement de nos villes. Les quartiers pavillonnaires, longtemps décriés, redeviennent ainsi des atouts face aux excès de l’urbanisation et nous invitent à porter une réflexion collective sur les choix que nous faisons aujourd’hui pour préparer la ville de demain…